- EAN13
- 9782851841339
- ISBN
- 978-2-85184-133-9
- Éditeur
- Ivrea
- Date de publication
- 13/05/1982
- Collection
- CHAMP LIBRE
- Nombre de pages
- 264
- Dimensions
- 21,4 x 12,6 x 1,9 cm
- Poids
- 292 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- anglais
- Code dewey
- 824.91
- Fiches UNIMARC
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Traduit de l'anglais par Michel Pétris.
Dans l’émission « Réponses à vos questions », diffusée par la B. B. C. le 2 décembre 1943, George Orwell répondait ainsi à la question « Quelle est la longueur du quai de Wigan et qu’en est-il au juste de ce quai ? »
« Eh bien, je dois avouer, au risque de vous décevoir, que le quai de Wigan n’existe pas. En 1936, je me suis déplacé tout exprès pour le voir – et je ne l’ai pas trouvé. Toutefois, il a bien existé un jour, et, si l’on en juge par les photographies, il devait faire quelque chose comme sept mètres de long.
Wigan se trouve au cœur du pays minier et, si l’on peut lui trouver certains attraits, ce n’est pas dans le pittoresque du lieu qu’il faut chercher. Le décor est principalement constitué de terrils évoquant les montagnes lunaires, de montagnes de boue, de cendres et de suie ; pour une raison que j’ignore – il existe cinquante autres endroits qui ne valent pas mieux – Wigan a toujours symbolisé la laideur inhérente aux districts de grande industrie. Il y a eu, à une époque, sur l’un des petits canaux bourbeux qui enserrent la ville, un appontement de bois perpétuellement branlant. Un loustic trouva amusant de le baptiser “quai de Wigan”. Le mot a fait son chemin, les chansonniers s’en sont emparés et c’est ainsi que se perpétue la légende du “quai de Wigan”, démoli depuis longtemps. »
Dans l’émission « Réponses à vos questions », diffusée par la B. B. C. le 2 décembre 1943, George Orwell répondait ainsi à la question « Quelle est la longueur du quai de Wigan et qu’en est-il au juste de ce quai ? »
« Eh bien, je dois avouer, au risque de vous décevoir, que le quai de Wigan n’existe pas. En 1936, je me suis déplacé tout exprès pour le voir – et je ne l’ai pas trouvé. Toutefois, il a bien existé un jour, et, si l’on en juge par les photographies, il devait faire quelque chose comme sept mètres de long.
Wigan se trouve au cœur du pays minier et, si l’on peut lui trouver certains attraits, ce n’est pas dans le pittoresque du lieu qu’il faut chercher. Le décor est principalement constitué de terrils évoquant les montagnes lunaires, de montagnes de boue, de cendres et de suie ; pour une raison que j’ignore – il existe cinquante autres endroits qui ne valent pas mieux – Wigan a toujours symbolisé la laideur inhérente aux districts de grande industrie. Il y a eu, à une époque, sur l’un des petits canaux bourbeux qui enserrent la ville, un appontement de bois perpétuellement branlant. Un loustic trouva amusant de le baptiser “quai de Wigan”. Le mot a fait son chemin, les chansonniers s’en sont emparés et c’est ainsi que se perpétue la légende du “quai de Wigan”, démoli depuis longtemps. »
Commentaires des lecteurs
Une grande justesse
Si l’on considère la vie et les œuvres d’Orwell, on peut être impressionné par la grande cohérence qui les unit. Plonger dans l’univers des vagabonds, vivre parmi les ouvriers, lutter en Catalogne contre les franquistes (et les staliniens !), écrire ...
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