Vienne, 1966. Robert Simon, trentenaire célibataire décide de reprendre un café abandonné. Bientôt les clients affluent. La vie s'y installe, s'y nouent des petits drames, de jolies choses... C'est tout simple, c'est un trésor d'humanité. À découvrir !

Plongez sans hésiter dans ce western auréolé de figures féminines qui défendent des sépultures alors qu'elles sont harcelées par des trafiquants de tout poil. Une narration nerveuse, dans un décor désertique mais qui montre que même dans un monde de chaos on peut garder une dignité à toute épreuve.

Roman olfactif monochromatique et dystopique. Ici, la désolation est organique. La boue. La boue qui tâche, la boue qui colle, la boue qui tue... Et ce texte, cette fuite désespérée, les sonorités qui renforcent cette boue dont on ne se défait pas. Et les odeurs, partout s'accrochent. En bref, un roman emprunt de poésie marronnasse et de tord-boyauderie.

G. Vanderah nous offre à la manière d'un conte une histoire douce avec un brin de poésie et de féérie, amenés par les magnifiques descriptions de la nature qui peut se révéler cruelle, froide et sauvage. Un beau roman sur la culpabilité et le pardon d'une mère.

Sur fond de drame familial, Céleste NG nous pousse à réfléchir sur le potentiel futur d'une Amérique dirigée par le PACT. Une loi et une milice faisant régner la terreur, poussant les habitants à la discrimination et au racisme noir et asiatique sous prétexte de protection. Dystopie ou réalité ? Ici, la question se pose et ça en devient glaçant. Un roman dans la lignée des M. Atwood !