Anne tome 4 : Anne de Windy Willows
EAN13
9782381960289
Éditeur
Monsieur Toussaint Louverture
Date de publication
Collection
MONSIEUR TOUSSAINT LAVENTURE
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Anne tome 4 : Anne de Windy Willows

Monsieur Toussaint Louverture

Monsieur Toussaint Laventure

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Ses brillantes études universitaires terminées, Anne Shirley se voit confier
la direction du lycée de Summerside, une petite bourgade de l'Île-du-Prince-
Édouard, d’apparence paisible, mais qui va lui réserver bien des surprises.
Elle nous fait tour à tour découvrir Windy Willows, la pension où elle va
vivre pendant trois ans – ainsi que ses trois occupantes –, la petite
Elizabeth, sa féerique voisine, Katherine Brooke, sa collègue désabusée, et
ses élèves, qu’ils soient touchants ou tout à fait exaspérants. Avec un humour
toujours plus fin, des envolées lyriques et nostalgiques, Anne de Windy
Willows offre le portrait intimiste d’une jeune femme tout en nuances :
généreuse et directe, fiancée, oui, mais surtout indépendante. Anne de Windy
Willows est une étape cruciale dans la vie d’Anne Shirley. Livrée à elle-même
dans une ville où elle ne connaît personne, Anne est à priori loin du nid
douillet que constituaient Green Gables ou Kingsport, entourée de ses âmes
sœurs. Mais avec son esprit toujours aussi romantique, espiègle – parfois
piquant ! – et bienveillant, elle sait aimer et se faire aimer, appréhender
les situations les plus diverses et les résoudre. C’est dans un style inédit
et parfaitement maîtrisé, entre roman épistolaire et narration classique, tout
en y insufflant toujours l’humour, la nostalgie et la poésie qu’elle manie si
bien, que Lucy Maud Montgomery nous offre cette porte d’entrée encore plus
intime dans la psychée d’Anne. « Je ne me souviens pas d’un moment où je
n’écrivais pas ou je ne voulais pas être une autrice. L’écriture a toujours
été ma raison d’être, sur laquelle tous mes efforts et tous mes espoirs se
sont concentrés. » C’est ainsi que parle Lucy Maud Montgomery [1874-1942],
l’autrice canadienne la plus lue dans le monde. Son premier roman, Anne de
Green Gables, fut un succès immédiat dès sa parution en 1908 et n’a jamais
cessé d’être réimprimé depuis. Tout n’était pourtant pas bien parti. Une mère
emportée par la tuberculose et un père qui l’abandonne à des grands-parents
peu aimants à Cavendish, sur l’Île-du-Prince-Édouard. Elle réagit en laissant
libre court à son imagination, qu’elle nourrit en s’adonnant à la lecture et à
l’écriture. Mais sa famille désapprouve ces “gribouillages” qu’elle juge
indécents pour une femme. Elle part suivre une formation d’institutrice et des
études en littérature anglaise, mais doit mettre un terme à ces dernières pour
des motifs financiers. C’est à cette époque toutefois qu’elle reçoit son
premier cachet d’écrivaine. À la mort de son grand-père, elle retourne vivre à
Cavendish pour veiller sur sa grand-mère. Elle se consacre alors à l’écriture,
tout en travaillant au bureau de poste local. En 1905, elle achève son premier
roman, Anne de Green Gables. Elle l’abandonne plusieurs années dans une boîte
à chapeaux après qu’il ait été rejeté par tous les éditeurs auxquels elle
l’ait soumis, avant de retenter sa chance et parvenir à le faire publier en
1908, où il rencontre immédiatement un immense succès. Le roman s’écoule à
plus de 19 000 exemplaires au cours des 5 premiers mois, en plus d’être
réimprimé à 10 reprises au cours de sa première année. En 1911, elle épouse un
ministre presbytérien et déménage en Ontario. Leur premier fils voit le jour
en 1912. Un deuxième fils meurt à la naissance en 1914, tandis que le
troisième vient au monde en 1915. Ses rôles de mère et d’épouse de ministre
lui prennent beaucoup de temps et d’énergie, sans compter la détérioration de
la santé mentale de son mari, contraint à démissionner de ses fonctions, mais
elle continue d’écrire, et publiera de son vivant en plus de la série Anne de
Green Gables, une quinzaine de romans, plus de 500 nouvelles, autant de
poèmes, des centaines d’articles et plusieurs essais. Lucy Maud Montgomery
meurt à Toronto en 1942, après une longue période de maladie marquée par
l’anxiété et la dépression. Les circonstances de sa mort font l’objet de
nombreuses spéculations, la famille ayant retrouvé une note près de son lit
dans laquelle elle demande pardon. À l’instar de son personnage, Anne Shirley,
devenue une icône mythique, la vie de Lucy Maud Montgomery aura oscillé entre
rêves les plus fous et « désespoir le plus profond ».
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