Voyage, voyages, [exposition, marseille, mucem, musée des civilisations de l'europe et de la méditerranée, 21 janvier-4 mai 2020]
EAN13
9782754111294
ISBN
978-2-7541-1129-4
Éditeur
Hazan
Date de publication
Collection
Catalogues d'exposition
Nombre de pages
160
Dimensions
27,8 x 19,5 x 2,2 cm
Poids
896 g
Langue
français
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Voyage, voyages

[exposition, marseille, mucem, musée des civilisations de l'europe et de la méditerranée, 21 janvier-4 mai 2020]

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Hazan

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Catalogue officiel de l’exposition Voyage, voyages  au Mucem (Marseille) du  22 janvier au 4 mai 2020. 
Quelles qu’en soient les raisons, le désir d’évasion ou de découverte, la fuite, l’errance ou l’exil, le voyage a toujours été pour les artistes source d’inspiration, d’influences et d’échanges. L’exposition abordera tous les thèmes relatifs au voyage, destiné à des fins artistiques ou imposé par l’histoire et ses bouleversements, de la fin du x xe siècle à nos jours. Aujourd’hui, avec la porosité des frontières, les migrations et les bouleversements du monde, le voyage est devenu une question centrale dans le geste artistique. Artistes exposés : César, Marcel Duchamp, Paul Gauguin, Vassily Kandinsky, Paul Klee, Henri Matisse, Martin Parr, Barthélémy Toguo, Zineb Zedira…

Début du XXe siècle : Matisse a traversé le Pacifique. Klee, Kandinsky ou Marquet arpentent les rues de Tunis et le port d’Alger… En voyage, ce qui se joue alors pour ces artistes se trouve dans les aplats de couleur, les lignes et la lumière : les voies de l’abstraction se profilent. La modernité est en train de s’inventer. Au gré d’autres déplacements parfois dictés par l’histoire, le siècle verra évoluer cette modernité. En exil, Masson ou Brauner fuient l’Europe meurtrie par la Seconde Guerre mondiale : que se passe-t-il lorsque les surréalistes rencontrent les expressionnistes abstraits américains ? Quand Duchamp met son oeuvre « en valise » ? Et quand, dans le sillage des beatnik, César, Warhol ou Baquié questionnent la route et les moyens de transport eux-mêmes, tandis que le voyage comme loisir, le territoire comme objet de consommation, de spéculation deviennent sujets d’observations implacables, sous l’oeil de Martin Parr, de Camille Henrot ou d’Andreas Gursky ? Nous n’avons pas fini de voir les frontières brûler, les peuples migrer. Aujourd’hui plus que jamais, le geste artistique épouse et interroge les mouvements migratoires et fait sienne la posture d’exilé.Coédition Mucem./Editions Hazan
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