La communauté inavouable, Madrid, octobre 68
EAN13
9782359063226
ISBN
978-2-35906-322-6
Éditeur
Lienart éditions
Date de publication
Collection
OUVRAGES THEMAT
Nombre de pages
305
Dimensions
30 x 24,2 x 2,8 cm
Poids
1782 g
Langue
multilingue
Fiches UNIMARC
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La communauté inavouable

Madrid, octobre 68

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En 1968, le premier ordinateur fait son apparition dans l'Université de Madrid, marquant le début des activités du Centre de Calcul. Après des décennies d'isolement culturel, des artistes, des musiciens, des architectes, des ingénieurs, des scientifiques et des intellectuels se lancent dans une réflexion autour de l'exploitation de l'ordinateur dans leurs processus créatifs. Le Centre de Calcul devient l'espace de liberté créatif le plus significatif de la fin de la dictature en s'affirmant alors comme une structure d'expérimentation collective, dans un contexte où le rassemblement avait une signification presque subversive.
L'immunité assurée par l'aura de la technologie, en apparence non-idéologique, permet au Centre d'impulser un élan sans précédent à l'innovation espagnole restée en gestation. S'ensuit une double rupture?: l'effondrement du bloc culturel imposé par le régime politique?; la disparition des frontières entre les différents champs de la création, ouvrant l'expérimentation à de nouvelles voies d'expression.
En jetant « des ponts entre un monde absolument virtuel et imaginaire, et un monde réel », le Centre de Calcul ouvre l'écriture à d'autres horizons d'expérimentation, tels que la musique et les arts plastiques, tout en s'inspirant des nouvelles théories
linguistiques de Noam Chomsky et de l'information de Max Bense.
L'ouvrage revient sur l'oeuvre historique de Javier Seguí de la Riva, qui forme le corpus nécessaire pour comprendre le contexte de l'époque et relier entre elles les oeuvres des architectes et des artistes, dans un questionnement permanent autour des cohabitations entre imaginaire et expérimentation. Quant aux formes en mouvement de José Luis Alexanco, elles côtoient les Figures impossibles de José María Yturralde, en dialogue avec la poésie d'Ignacio Gómez de Liaño et de Guillermo de Searle.
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