Il ne faut pas maltraiter les animaux
EAN13
9782916136837
ISBN
978-2-916136-83-7
Éditeur
Les Éditions du Sonneur
Date de publication
Collection
La petite collection
Nombre de pages
64
Dimensions
15 x 10,5 x 0,7 cm
Poids
56 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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" Nous sommes les maîtres de la Terre pour user, et non pour abuser ; pour conserver, et non pour détruire. Nous la tenons à titre viager, et nous devons la laisser à nos descendants, améliorée, si nous le pouvons ; mais appauvrie ou détériorée, jamais. " (Apollinaire Fée)
" On a souvent agité la question de savoir lesquels des bons ou des mauvais instincts l'emportaient dans le cour de l'homme. Je suis, à cet égard, du parti des optimistes ; mais, si je viens à songer aux traitements que nous faisons subir aux animaux, je m'afflige et je doute. Ce n'est pas parce que nous leur demandons des services, ou même parce que nous disposons d'eux ; c'est uniquement parce que nous les faisons souffrir sans nécessité. " Au nom de quoi l'homme se permet-il de faire souffrir les animaux ? De les exploiter pour son seul plaisir ? De les tuer pour éprouver sa supériorité ? Au nom de quoi se permet-il d'établir une hiérarchie dans le règne animal - pourquoi sommes-nous indifférents à la douleur d'une mouche alors que nous sommes sensibles aux jappements d'un chien ? Dans Il ne faut pas maltraiter les animaux, recueil de deux articles parus dans le Bulletin de la société protectrice des animaux en 1855 et 1857, Apollinaire Fée s'indigne, avec concision et conviction, de ces mauvais traitements, s'interroge sur notre vision restreinte du monde animal et s'alarme des risques de déséquilibre de l'organisation naturelle qui en découlent. En humaniste inquiet, il pointe du doigt le sentiment de surpuissance de l'homme - mise en garde qui est plus que jamais d'actualité : " Nous sommes les maîtres de la Terre pour user, et non pour abuser ; pour conserver, et non pour détruire. Nous la tenons à titre viager, et nous devons la laisser à nos descendants, améliorée, si nous le pouvons ; mais appauvrie ou détériorée, jamais. "
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