Cannisses

Marcus Malte

Atelier in8

  • Conseillé par
    26 mars 2012

    Construit avec des phrases courtes qui rythment l'action, le texte est donc rapide, efficace. On est dans la tête d'un grand malade, dans ses réflexions de désaxé qui ne se remet pas de la mort de sa femme, injustifiée à ses yeux. Comme à son habitude, Marcus Malte ne s'embarrasse pas de superflu, il va directement au but (même si on a droit aux détours des réflexions du narrateur) : son texte est court mais point n'est besoin d'en faire plus, on a tout : même ce qui n'est pas dit est limpide ! Moi qui aime les textes courts, forts et complets, je suis comblé.

    Amis lecteurs qui habitez dans un lotissement tel que celui décrit plus haut, après avoir dévoré cette nouvelle terriblement bien construite, inévitable donc, vous ne regarderez plus vos voisins bienveillants et un peu réservés du même oeil, surtout s'ils ont des cannisses à leurs fenêtres ! Moi, ça va, je viens de vérifier, ils n'ont que des rideaux, mais je reste vigilant tout de même. Et puis, mes voisins, ils ne sont pas vraiment discrets, ni réservés...

    Merci Josée pour cette excellente nouvelle qu'effectivement vous pouvez être fiers de publier.

    PS : message personnel pour JPS, JS, JC et AMC, mes voisins les plus proches qui se reconnaîtront : c'était pour rire bien sûr ! Quoique...