- EAN13
- 9782021014358
- Éditeur
- Le Seuil
- Date de publication
- 10/2009
- Collection
- Débats
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Autre version disponible
-
Papier - Seuil 10,10
Soucieux de mettre un terme au schisme entre Rome et les catholiques
integristes, Benoit XVI semble dispose a autoriser plus largement
qu'aujourd'hui la celebration de la messe en latin, selon le missel de saint
Pie V, en vigueur jusqu'en 1969. Les critiques exprimees, principalement, en
France, montrent que quarante ans apres le concile Vatican II, dix-huit ans
apres la rupture provoquee par Mgr Lefebvre, les plaies restent vives au sein
de l'Eglise, et le debat sur les questions liturgiques toujours aussi
sensible.
L'enjeu, en effet, n'est pas uniquement la langue utilisee dans la
celebration, mais la conception de la messe (repas ou sacrifice ?), celle de
l'Eglise et de sa place dans le monde. En s'attaquant a ce dossier, Benoit XVI
veut favoriser l'unite en reintegrant les pretres et les fideles ayant rompu
avec le Vatican. Hostile a un retour en arriere, mais refusant toute
experimentation hasardeuse, il entend aussi inviter les catholiques a mieux
comprendre le sens de la liturgie, notamment par un application plus fidele de
la reforme voulue par Vatican II. La question de la messe, en latin ou pas,
est donc pleinement une question de foi.
Guillaume Tabard est redacteur en chef adjoint au Figaro. Il est responsable
de la communaute Ain Karem.
*[5e]: Cinquième
integristes, Benoit XVI semble dispose a autoriser plus largement
qu'aujourd'hui la celebration de la messe en latin, selon le missel de saint
Pie V, en vigueur jusqu'en 1969. Les critiques exprimees, principalement, en
France, montrent que quarante ans apres le concile Vatican II, dix-huit ans
apres la rupture provoquee par Mgr Lefebvre, les plaies restent vives au sein
de l'Eglise, et le debat sur les questions liturgiques toujours aussi
sensible.
L'enjeu, en effet, n'est pas uniquement la langue utilisee dans la
celebration, mais la conception de la messe (repas ou sacrifice ?), celle de
l'Eglise et de sa place dans le monde. En s'attaquant a ce dossier, Benoit XVI
veut favoriser l'unite en reintegrant les pretres et les fideles ayant rompu
avec le Vatican. Hostile a un retour en arriere, mais refusant toute
experimentation hasardeuse, il entend aussi inviter les catholiques a mieux
comprendre le sens de la liturgie, notamment par un application plus fidele de
la reforme voulue par Vatican II. La question de la messe, en latin ou pas,
est donc pleinement une question de foi.
Guillaume Tabard est redacteur en chef adjoint au Figaro. Il est responsable
de la communaute Ain Karem.
*[5e]: Cinquième
S'identifier pour envoyer des commentaires.