- EAN13
- 9782072722837
- Éditeur
- Gallimard
- Date de publication
- 17/05/2017
- Collection
- Folio histoire
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Les avant-gardes artistiques (1918-1945). Une histoire transnationale
Béatrice Joyeux-Prunel
Gallimard
Folio histoire
Autre version disponible
-
Papier - Folio 16,00
Pour qui entreprend une histoire transnationale des avant-gardes picturales au
XXe siècle, la période que couvre ce deuxième tome, de 1918 à 1945, est la
plus périlleuse. Car l’auteur doit se colleter avec le grand récit dicté par
les avant-gardes elles-mêmes. Tout commence-t-il avec Dada ? Dès 1910
s’observait la remise en cause symbolique de Paris par les nouvelles
générations dans de nouveaux centres : Berlin, Munich, Londres, Bruxelles,
Cologne, Moscou, New York. Dada, certes né dans les charniers de la guerre,
fut plus encore issu de l’histoire de la modernité artistique et littéraire
depuis les années 1850. Les avant-gardes furent-elles idéologiquement
progressistes ? Les acteurs ne cessèrent de négocier entre les logiques
révolutionnaires, leurs ambitions nationales et celle de continuer tant bien
que mal à se faire connaître sur la scène internationale. Loin que Paris fût
la capitale unique, d’une ville à l’autre, et en particulier à Berlin, Prague,
Budapest, Vienne, Moscou, mais aussi à Amsterdam, Bucarest, Zagreb, Barcelone
et jusqu’à São Paulo, Mexico et au Japon, apparurent régulièrement de nouveaux
groupes décidés à se faire une place dans le courant du modernisme. En
revanche, l’entre-deux-guerres fut une période de marchandisation aboutie de
l’innovation artistique. Dans les pratiques et les débats des avant-gardes,
une problématique était récurrente : quelle place faire au marché, surtout en
cas de succès ?
XXe siècle, la période que couvre ce deuxième tome, de 1918 à 1945, est la
plus périlleuse. Car l’auteur doit se colleter avec le grand récit dicté par
les avant-gardes elles-mêmes. Tout commence-t-il avec Dada ? Dès 1910
s’observait la remise en cause symbolique de Paris par les nouvelles
générations dans de nouveaux centres : Berlin, Munich, Londres, Bruxelles,
Cologne, Moscou, New York. Dada, certes né dans les charniers de la guerre,
fut plus encore issu de l’histoire de la modernité artistique et littéraire
depuis les années 1850. Les avant-gardes furent-elles idéologiquement
progressistes ? Les acteurs ne cessèrent de négocier entre les logiques
révolutionnaires, leurs ambitions nationales et celle de continuer tant bien
que mal à se faire connaître sur la scène internationale. Loin que Paris fût
la capitale unique, d’une ville à l’autre, et en particulier à Berlin, Prague,
Budapest, Vienne, Moscou, mais aussi à Amsterdam, Bucarest, Zagreb, Barcelone
et jusqu’à São Paulo, Mexico et au Japon, apparurent régulièrement de nouveaux
groupes décidés à se faire une place dans le courant du modernisme. En
revanche, l’entre-deux-guerres fut une période de marchandisation aboutie de
l’innovation artistique. Dans les pratiques et les débats des avant-gardes,
une problématique était récurrente : quelle place faire au marché, surtout en
cas de succès ?
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