- EAN13
- 9782072755576
- Éditeur
- Gallimard
- Date de publication
- 14/11/2019
- Collection
- Blanche
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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La Nuit va bientôt tomber suivi de L’encre, c’est le sang
Laure Adler, Pierre Bergé, Joëlle Gayot
Gallimard
Blanche
Autre version disponible
-
Papier - Gallimard 21,00
Je suis né le 14 novembre 1930 dans une école, à Arceau, sur l’île d’Oléron.
J’ai vécu dans cette école jusqu’à l’âge de neuf ans. Je me demande si elle
existe encore. Le dimanche, la cour nous appartenait. Ma mère a été mon
institutrice. Je suis resté un an dans sa classe et ce n’est pas un bon
souvenir. Elle se croyait obligée d’être plus sévère avec moi puisque j’étais
son fils. Mais c’était une bonne enseignante, comme me l’ont assuré certains
de ses élèves que j’ai revus depuis. Pendant près d’un an, Pierre Bergé s’est
confié à Joëlle Gayot. Parce que la parole s’envole mais que les écrits
restent, ils ont décidé de faire ce livre. On y voit Pierre Bergé enfant
d’anarchistes, défenseur de la cause homosexuelle, mémoire d’Yves Saint
Laurent, grand mécène, mélomane averti, esthète collectionneur, homme
d’affaires pacifiste, viscéralement de gauche et contre tous les conformismes.
Ces entretiens sont prolongés par des conversations entre Pierre Bergé et
Laure Adler, qui nous font découvrir un autre visage de cet homme à part,
notamment ses goûts littéraires, de Louise Labé à Julian Barnes en passant par
Villon, Marot, Flaubert, Proust, Stendhal, Rimbaud, Apollinaire, Genet, Giono,
Jelinek, Coetzee, Roth.
J’ai vécu dans cette école jusqu’à l’âge de neuf ans. Je me demande si elle
existe encore. Le dimanche, la cour nous appartenait. Ma mère a été mon
institutrice. Je suis resté un an dans sa classe et ce n’est pas un bon
souvenir. Elle se croyait obligée d’être plus sévère avec moi puisque j’étais
son fils. Mais c’était une bonne enseignante, comme me l’ont assuré certains
de ses élèves que j’ai revus depuis. Pendant près d’un an, Pierre Bergé s’est
confié à Joëlle Gayot. Parce que la parole s’envole mais que les écrits
restent, ils ont décidé de faire ce livre. On y voit Pierre Bergé enfant
d’anarchistes, défenseur de la cause homosexuelle, mémoire d’Yves Saint
Laurent, grand mécène, mélomane averti, esthète collectionneur, homme
d’affaires pacifiste, viscéralement de gauche et contre tous les conformismes.
Ces entretiens sont prolongés par des conversations entre Pierre Bergé et
Laure Adler, qui nous font découvrir un autre visage de cet homme à part,
notamment ses goûts littéraires, de Louise Labé à Julian Barnes en passant par
Villon, Marot, Flaubert, Proust, Stendhal, Rimbaud, Apollinaire, Genet, Giono,
Jelinek, Coetzee, Roth.
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