- EAN13
- 9782130814153
- Éditeur
- PUF
- Date de publication
- 27/05/2020
- Collection
- Quadrige
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
« Saisir la pensée scientifique contemporaine dans sa dialectique et en
montrer ainsi la nouveauté essentielle, tel est le but philosophique de ce
petit livre. » Cette phrase de Gaston Bachelard donne l’ambition du projet.
En prenant pour modèle la révolution axiomatique des géométries non-
euclidiennes, Bachelard démontre dans cet ouvrage publié pour la première fois
en 1934 la nouveauté des théories physiques contemporaines – théorie de la
relativité restreinte et générale et mécanique quantique. Celles-ci ont
modifié les bases du savoir et rompu avec les représentations classiques.
Bachelard en induit la nécessité de réviser en profondeur nos conceptions
métaphysiques et les images qui s’y rattachent. Il analyse ainsi comment la
relativité einsteinienne transforme les notions de temps et d’espace et la
microphysique périme la notion de « chose ». À la lumière de ses analyses, la
méthode scientifique apparaît comme « non-cartésienne », c’est-à-dire qu’elle
ne s’appuie plus sur un fondement absolu et des idées simples mais consiste,
au contraire, à réviser constamment ses hypothèses pour mieux épouser la
complexité des phénomènes.
montrer ainsi la nouveauté essentielle, tel est le but philosophique de ce
petit livre. » Cette phrase de Gaston Bachelard donne l’ambition du projet.
En prenant pour modèle la révolution axiomatique des géométries non-
euclidiennes, Bachelard démontre dans cet ouvrage publié pour la première fois
en 1934 la nouveauté des théories physiques contemporaines – théorie de la
relativité restreinte et générale et mécanique quantique. Celles-ci ont
modifié les bases du savoir et rompu avec les représentations classiques.
Bachelard en induit la nécessité de réviser en profondeur nos conceptions
métaphysiques et les images qui s’y rattachent. Il analyse ainsi comment la
relativité einsteinienne transforme les notions de temps et d’espace et la
microphysique périme la notion de « chose ». À la lumière de ses analyses, la
méthode scientifique apparaît comme « non-cartésienne », c’est-à-dire qu’elle
ne s’appuie plus sur un fondement absolu et des idées simples mais consiste,
au contraire, à réviser constamment ses hypothèses pour mieux épouser la
complexité des phénomènes.
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