- EAN13
- 9782226471758
- Éditeur
- Albin Michel
- Date de publication
- 05/01/2022
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Albin Michel 18,90
« Je pense sincèrement que tu auras été un grand amour de ma vie », m'as-tu
écrit. Et moi, que devrais-je dire ? Le plus douloureux. Le plus
incompréhensible. Sans doute as-tu aimé l’écrivain, celui qui te chantait jour
et nuit comme un rossignol aux yeux crevés – il semble, en effet, qu’ils
chantent mieux quand on leur crève les yeux. J’ai fait de toi un temple
imaginaire qui ressemble si peu à la femme que tu es. Je t’ai agrandie, oui,
comme tu m’as agrandi sans t’en apercevoir. »
À l’automne de sa vie, Pierre s’éprend d’une collègue de son âge, belle et
follement libre. Ce qui aurait pu être une banale rencontre va devenir une
passion brûlante. Pierre exige toujours davantage. Plus il s’amourache de
cette « délinquante des sentiments », plus elle semble lui échapper. Il
s’aveugle, en toute conscience, et se jette à mots perdus dans une relation
qui le nourrit et le détruit à la fois. Mais n’est-ce pas là le propre de la
passion amoureuse ?
Pierre Mérot, l’auteur de Mammifères et de Toute la noirceur du monde,
dissèque avec une précision chirurgicale et une autodérision impitoyable
l’éternel mécanisme de l’amour, et peut-être de l’ultime passion.
écrit. Et moi, que devrais-je dire ? Le plus douloureux. Le plus
incompréhensible. Sans doute as-tu aimé l’écrivain, celui qui te chantait jour
et nuit comme un rossignol aux yeux crevés – il semble, en effet, qu’ils
chantent mieux quand on leur crève les yeux. J’ai fait de toi un temple
imaginaire qui ressemble si peu à la femme que tu es. Je t’ai agrandie, oui,
comme tu m’as agrandi sans t’en apercevoir. »
À l’automne de sa vie, Pierre s’éprend d’une collègue de son âge, belle et
follement libre. Ce qui aurait pu être une banale rencontre va devenir une
passion brûlante. Pierre exige toujours davantage. Plus il s’amourache de
cette « délinquante des sentiments », plus elle semble lui échapper. Il
s’aveugle, en toute conscience, et se jette à mots perdus dans une relation
qui le nourrit et le détruit à la fois. Mais n’est-ce pas là le propre de la
passion amoureuse ?
Pierre Mérot, l’auteur de Mammifères et de Toute la noirceur du monde,
dissèque avec une précision chirurgicale et une autodérision impitoyable
l’éternel mécanisme de l’amour, et peut-être de l’ultime passion.
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