- EAN13
- 9782845782839
- Éditeur
- Manucius
- Date de publication
- 02/05/2014
- Collection
- Le Marteau sans maître
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Papier - Manucius 10,20
Si l’importance de la rupture artistique apportée par Yves Klein (1928-1962)
avec sa «révolution bleue», est largement reconnue, les interprétations de sa
démarche se multiplient et se perdent bien souvent dans les méandres de la
psychologie, de la religion, voire de l’obscurantisme. Alors que le projet de
l’artiste s’éclaire si on veut bien analyser son œuvre fulgurante et ses
écrits multiples, et les inscrire dans leurs rapports à l’histoire de l’art.
Cet ouvrage défend une thèse forte, à savoir que l’œuvre de Yves Klein achève
la déconstruction du dispositif de la représentation et de la perspective
héritée du Quattrocento, déconstruction commencée avec l’impressionnisme. Yves
Klein clôture cette critique en immatérialisant le tableau, cette «geôle» des
couleurs et cette prison de la sensibilité. Du même coup, il abandonne la
structure ternaire (modèle/toile/regard) qui soutient tout le dispositif de la
représentation, au profit d’une structure binaire, celle du Vide et de la Vie
ou de la Nature et du Sujet. En mettant fin de façon radicale à la
représentation, Klein inaugure l’ère de l’a-représentation, de la post-
représentation. Il invite à la construction d’une nouvelle forme symbolique en
art, voire au-delà, et en explore les multiples potentialités avec le théâtre
du Vide, l’immatériel ou l’architecture de l’air et du feu.
avec sa «révolution bleue», est largement reconnue, les interprétations de sa
démarche se multiplient et se perdent bien souvent dans les méandres de la
psychologie, de la religion, voire de l’obscurantisme. Alors que le projet de
l’artiste s’éclaire si on veut bien analyser son œuvre fulgurante et ses
écrits multiples, et les inscrire dans leurs rapports à l’histoire de l’art.
Cet ouvrage défend une thèse forte, à savoir que l’œuvre de Yves Klein achève
la déconstruction du dispositif de la représentation et de la perspective
héritée du Quattrocento, déconstruction commencée avec l’impressionnisme. Yves
Klein clôture cette critique en immatérialisant le tableau, cette «geôle» des
couleurs et cette prison de la sensibilité. Du même coup, il abandonne la
structure ternaire (modèle/toile/regard) qui soutient tout le dispositif de la
représentation, au profit d’une structure binaire, celle du Vide et de la Vie
ou de la Nature et du Sujet. En mettant fin de façon radicale à la
représentation, Klein inaugure l’ère de l’a-représentation, de la post-
représentation. Il invite à la construction d’une nouvelle forme symbolique en
art, voire au-delà, et en explore les multiples potentialités avec le théâtre
du Vide, l’immatériel ou l’architecture de l’air et du feu.
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