- EAN13
- 9782845783515
- Éditeur
- Manucius
- Date de publication
- 06/07/2013
- Collection
- Aventures et mystères
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Le Mystérieux Docteur Cornélius, épisodes 13 et 14
La Fleur du sommeil / Le Buste aux yeux d'émeraude
Gustave LE ROUGE
Manucius
Aventures et mystères
Autre version disponible
-
Papier - Manucius 10,20
"[...] Une auto, couverte d'une couche de poussière qui attestait une longue
route, vint stopper en face de la porte de l'embarcadère. Deux hommes en
descendirent. C'étaient lord Astor Burydan et son ami Agénor. Tous deux
paraissaient en proie à une vive surexcitation. Lord Burydan traversa les
salles en quelques enjambées, se rua sur le quai, et apercevant le chef de
gare, il se précipita vers lui. \- Sir, lui dit-il d'une voix pleine
d'angoisse, le train de New York est-il parti ? [...] \- Vous n'avez pas de
chance, répondit-il flegmatiquement, il y a quelques minutes à peine que le
train a quitté la gare. Tenez, en regardant bien, on le distingue encore. Il
va franchir le signal qui se trouve en tête du pont de l'Estacade. Il n'eut
pas le temps d'achever sa phrase : une gerbe de flammes livides monta dans le
ciel, montrant, pendant l'espace d'un éclair, la ville, les campagnes et le
double ruban d'acier de la voie ferrée. Puis une détonation formidable
retentit. Le signal rouge avait disparu, comme éteint par un souffle
invisible, et, à la place du pont et du train, il n'y avait plus qu'un grand
nuage blanchâtre qui montait en tourbillonnant vers le ciel où resplendissait
la pleine lune.
route, vint stopper en face de la porte de l'embarcadère. Deux hommes en
descendirent. C'étaient lord Astor Burydan et son ami Agénor. Tous deux
paraissaient en proie à une vive surexcitation. Lord Burydan traversa les
salles en quelques enjambées, se rua sur le quai, et apercevant le chef de
gare, il se précipita vers lui. \- Sir, lui dit-il d'une voix pleine
d'angoisse, le train de New York est-il parti ? [...] \- Vous n'avez pas de
chance, répondit-il flegmatiquement, il y a quelques minutes à peine que le
train a quitté la gare. Tenez, en regardant bien, on le distingue encore. Il
va franchir le signal qui se trouve en tête du pont de l'Estacade. Il n'eut
pas le temps d'achever sa phrase : une gerbe de flammes livides monta dans le
ciel, montrant, pendant l'espace d'un éclair, la ville, les campagnes et le
double ruban d'acier de la voie ferrée. Puis une détonation formidable
retentit. Le signal rouge avait disparu, comme éteint par un souffle
invisible, et, à la place du pont et du train, il n'y avait plus qu'un grand
nuage blanchâtre qui montait en tourbillonnant vers le ciel où resplendissait
la pleine lune.
S'identifier pour envoyer des commentaires.