De la vieillesse, Caton l'Ancien
EAN13
9791030411645
Éditeur
Éditions Allia
Date de publication
Collection
Petite collection
Langue
français
Langue d'origine
latin
Fiches UNIMARC
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De la vieillesse

Caton l'Ancien

Éditions Allia

Petite collection

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Dans ce dialogue empli de sagesse, Caton est désigné comme l’avocat de la
vieillesse contre quatre chefs d’accusation : elle empêcherait de briller dans
la vie publique, affaiblirait le corps, interdirait les plaisirs et ferait
sentir l’approche de la mort. Pour Caton au contraire, la vieillesse est l’âge
le plus propice aux œuvres accomplies de l’esprit, le corps étant délivré de
la servitude des sens. Elle prépare l’âme à la libération totale procurée par
la mort. Caton suggère une attitude exemplaire et loue l’expérience. Celui qui
n’attend que de lui-même n’a rien à craindre des lois de la nature : “La
faiblesse convient à l’enfance ; la fierté à la jeunesse ; la gravité à l’âge
mûr ; la maturité à la vieillesse : ce sont autant de fruits naturels qu’il
faut cueillir avec le temps.” Né en 106 av. J.-C., mort en l’an 43, Cicéron
put très jeune démontrer ses talents d’orateur, devenir grand avocat de Rome
et connaître la gloire, lors du procès qui conduisit à la condamnation de
Caius Verrès, gouverneur concussionnaire de la Sicile. Consul, il écrivit des
œuvres de philosphie politique (De oratore, De re publica et De legibus) et un
Brutus. Défenseur d'un idéal de formation universelle, il est souvent placé à
l’origine de l’humanisme tel que conçu à la Renaissance.
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