Pillages, tributs, captifs, Prédation et sociétés de l'Antiquité tardive au haut Moyen Âge
EAN13
9791035105655
Éditeur
Publications de la Sorbonne
Date de publication
Collection
Histoire ancienne et médiévale
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Pillages, tributs, captifs

Prédation et sociétés de l'Antiquité tardive au haut Moyen Âge

Publications de la Sorbonne

Histoire ancienne et médiévale

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La prédation est une réalité incontournable des sociétés du haut Moyen Âge.
Que l’on pense au sac de Rome par les Wisigoths en 410, au récit du vase de
Soissons, aux déprédations vikings des IXe et Xe siècles, ou encore aux
razzias incessantes de la guerre féodale, l’histoire de ce temps est traversée
de pillages, de captures, de prélèvements de tributs effectués par la force.
Associées pendant longtemps à une conception négative du Moyen Âge, ces
pratiques ont peu intéressé les chercheurs. Tout au plus s’y est-on parfois
penché de manière biaisée, par exemple en étudiant les conséquences des
déprédations vikings, hongroises ou sarrasines sur l’Occident chrétien. Cela
revenait implicitement à enfermer certaines sociétés, comme les Scandinaves,
dans leur dimension prédatrice, alors que l’Occident chrétien ne pouvait être
pensé, selon le contexte, que dans le rôle de victime ou de conquérant.
Considérée depuis quelques décennies dans une autre perspective, la prédation
est désormais envisagée comme un phénomène économique, politique, social et
culturel. Abordant les questions aussi diverses que les formes de partage du
butin, la place de la prédation dans la circulation des richesses, l’insertion
des captifs de guerre dans les économies locales ou dans les circuits du
commerce d’esclaves, l’importance de la prédation dans le fonctionnement du
pouvoir, ou encore la manière dont ces sociétés légitiment la pratique
prédatrice, cet ouvrage apporte un éclairage nouveau sur cette pratique.
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